Mes flâneries dans les rues de la capitale
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4ème arr.
Ah l'automne et ses couleurs si particulières... Ici, j'ai photographié la Place des Vosges, éclairée par une lumière douce, dans la fraîcheur matinale. Et pour parfaire la matinée ? Rien de mieux que de filer se réchauffer chez Carette, pour déguster un bon lait chaud à l'amande, accompagné de délicieux macarons...
Face à l'Île Saint-Louis, sur la péniche Batostar, une nouvelle terrasse vient d'éclore dans un écrin de verdure : le Willow.
Ici on baigne dans la nature grâce à Dorothée Flageollet, qui, comme son nom ne l'indique pas, est décoratrice. Elle a pensé le lieu comme l'arbre de vie d'Avatar, et c'est très réussi. On peut manger à l'ombre d'une magnifique tonnelle végétalisée ou bien prendre le soleil sur le pont avec vue sur la Seine.
Chaque année je me réjouis quand arrive cette saison et chaque année je me dis "encore un automne qui est passé à toute vitesse..." Difficile de capter le bon moment, cette période où les arbres changent de couleur et où les feuillent commencent à tomber, sans compter les jours de mauvais temps ! J'ai quand même pu faire quelques photos de jardins et parcs parisiens, voici en vrac le parc Monceau, les Buttes Chaumont, le Square Edouard Vaillant, et la Place des Vosges.
La photo, j'adore ça. Plus qu'une passion c'est presque devenu une obsession. Je dégaine mon appareil photo en toute circonstance et mitraille sans vraiment prendre le temps de réfléchir au rendu de mon image. Sauf que c'est mal. J'en ai pris conscience au cours de la formation "Prise de vue numérique - niveau perfectionnement" menée par le photographe professionnel Gérard Planchenault, à la Nikon School.
Jeudi dernier, Bertrand Delanoë a présenté ses voeux à la Presse. A cette occasion, et pour mon plus grand plaisir, la Mairie de Paris a convié des blogueurs parisiens. Pour la première fois j'ai pu rentrer dans l'Hôtel de Ville et admirer une partie de ses superbes salons. J'ai filmé le Maire qui en a profité pour rappeler ses priorités pour 2012 : le logement, l'environnement avec ses nombreux projets d'urbanisme (Les Batignolles, Les Halles, la Place de la République, les voies sur berges...) et l'emploi.
Aujourd'hui je vais revenir sur mes visites d'hôtels particuliers durant les journées du Patrimoine. Après l'Hôtel Châlon-Luxembourg, voici l'Hôtel de Beauvais, situé rue François Miron.
Pour l'historique, l'Hôtel de Beauvais fut construit en 1655 par Antoine Lepautre, premier architecte du Roi, pour Catherine de Beauvais. Les têtes de béliers sur la façade sont là pour rappeler le nom de jeune fille de la propriétaire (Catherine Bellier). Modifié au XVIIIe siècle pour la famille Orry par Robert de Cotte puis par l'architecte Beausire en 1730, il est transformé et loué au 19e siècle. Mozart y est reçu à l'âge de sept ans, pendant cinq mois, à l'occasion de sa première tournée parisienne.
Cette année pour les journées du Patrimoine, j'ai ciblé les hôtels particuliers du Marais. D'ordinaire, je passe devant ces lourdes portes en imaginant quelles merveilles elles pourraient cacher.
Alors cette fois, c'était l'occasion d'assouvir ma curiosité et de visiter plusieurs de ces splendeurs : l'hôtel Bouthillier de Chavigny (la caserne de pompiers rue de Sévigné), le Mont de Piété de Paris (Crédit Municipal de Paris) où il était malheureusement interdit de prendre des photos, l'Hôtel de Beauvais (l'actuelle Cour d'appel de Paris) et l'Hôtel Châlon-Luxembourg.
Avec Fanny, je dois dire que ce dernier nous a particulièrement plu. Ce splendide hôtel fait de pierres et de briques est majesteux, cependant complètement délabré à l'intérieur ! Quel dommage de laisser cette propriété s'abîmer à ce point-là !
Je trouvais que ce titre collait bien à cette sélection de photos : au bout d'une ruelle se dressent successivement la grande roue du jardin des Tuileries, la Basilique du Sacré-Coeur, la Cathédrale Notre-Dame, l'église Saint-Anne-de-la-Butte-aux-Cailles et la Tour Eiffel, comme si elles se retrouvaient prises au piège dans un étau de pierres.
Un quartier rempli de touristes que j'évite habituellement. Mais voilà pour mon pot de départ mes gentils collègues m'ont offert des cours photo, et le point de rendez-vous était sur le parvis de Notre Dame.
Ce fût l'occasion pour moi de changer un peu d'air ! En plus il faisait un temps magnifique, que du bonheur. Merci les amis !
Ah Paris et ses légendes macabres ! Peut-être avez-vous eu vent de celle de la rue Chanoinesse ?
Cette rue fut le théâtre d'un fait divers effroyable qui m'a fait trembler lorsque je l'ai entendue.
En 1387, un pâtissier réputé pour ses savoureux petits pâtés à la viande se serait associé avec son voisin barbier. Ce dernier égorgeait ses clients de passage pour les faire basculer à travers une trappe, et les envoyait directement dans la cave du pâtissier. Ce sont les aboiements d'un chien désespéré ne voyant pas revenir son maître, un étudiant allemand, qui mirent fin à ce manège diabolique.
Ces derniers temps, pas vraiment eu l'occasion d'aller me balader dans les rues parisiennes. J'ai donc décidé de piocher dans mes photos plus anciennes pour vous parler d'une mystérieuse femme sans tête. Peut-être l'avez-vous déjà croisée ? Elle se trouve à l'angle de la rue Le Regrattier et du quai Bourbon sur l'île Saint-Louis.
Mais qui se cache derrière cette énigmatique femme sans tête ?
D'après mes recherches, il y aurait deux réponses possibles...
J'ai découvert ce sublime restaurant lors d'une petite promenade entre amies sur l'Ile de la Cité. Malheureusement, je ne peux pas vous en faire la critique gastronomique car je n'ai pas eu l'occasion d'y manger. Mais je suis sûre que mon cher et tendre va lire ce post et sera ravi de m'y emmener... :)
