Mes flâneries dans les rues de la capitale
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Quartiers historiques
Rien ne va plus, cela fait bien trop longtemps que je n'ai pas posté ! Il est temps que je reprenne du service...
Je voudrais partager avec vous les chouettes locaux où bosse mon chéri. J'ai déjà publié sur Facebook une ou deux photos de la vue époustouflante que l'on a depuis la terrasse, aujourd'hui, je vous en montre plus.
Autour du Jardin du Luxembourg, les rues avoisinantes sont calmes et tranquilles, surtout quand il fait bien froid comme ici en plein mois de décembre.
Ah l'automne et ses couleurs si particulières... Ici, j'ai photographié la Place des Vosges, éclairée par une lumière douce, dans la fraîcheur matinale. Et pour parfaire la matinée ? Rien de mieux que de filer se réchauffer chez Carette, pour déguster un bon lait chaud à l'amande, accompagné de délicieux macarons...
Au 108 rue Vieille du Temple, derrière une façade haussmannienne du Marais, est installée depuis 1986 la galerie Yvon Lambert. Même si vous n'êtes pas amateur d'art, faites-y un tour, vous apprécierez la grande verrière en fond de cour, sublime préambule à cet espace dédié à l'art contemporain.
Connaissez-vous ce petit jardin attenant au Marché des Enfants Rouges ? Il rend hommage à Madeleine de Scudéry (1607-1701), femme de lettres française. Orpheline dès l'âge de 6 ans, son oncle, ecclésiastique, lui donne une éducation exceptionnelle qui lui ouvre les portes du salon de l'Hôtel de Rambouillet. Elle y fréquente la plupart des célébrités de l'époque : Madame de La Fayette, Madame de Sévigné, La Rochefoucauld...
Chaque année je me réjouis quand arrive cette saison et chaque année je me dis "encore un automne qui est passé à toute vitesse..." Difficile de capter le bon moment, cette période où les arbres changent de couleur et où les feuillent commencent à tomber, sans compter les jours de mauvais temps ! J'ai quand même pu faire quelques photos de jardins et parcs parisiens, voici en vrac le parc Monceau, les Buttes Chaumont, le Square Edouard Vaillant, et la Place des Vosges.
Parfois le hasard fait bien les choses. J'avais raté en septembre l'ouverture des portes de la Cité Napoléon durant les Journées du Patrimoine, celle-ci n'ouvrant qu'une journée sur deux. Pas moins de trois jours plus tard, alors que je me rendais rue de Dunkerque pour une visite, je passe devant un immeuble au porche imposant et reconnait depuis la rue, la cour intérieure de la Cité Napoléon.
Joie !
Tout le monde connaît le jardin du Palais Royal et ses incontournables colonnes de Buren, mais savez-vous ce que l'on trouve à l'intérieur du Palais ?
Créé par Richelieu en 1633, le Palais Cardinal, devenu le Palais Royal, accueillait les familles royales jusqu’à la construction de Versailles. Il fut la résidence du jeune Louis XIV, puis celle des princes de la maison d'Orléans, et enfin celle de Jérôme Bonaparte.
Aujourd'hui quatre institutions y sont installées : le ministère de la Culture et de la Communication, le Conseil constitutionnel, le Conseil d'État et la Comédie-Française.
Chaque année, les portes du Palais s'ouvrent durant le week end des Journées du Patrimoine, et on peut y rentrer assez facilement (moyennant une petite demi-heure de queue).
Il y a quelques jours sur France 2 passait l'émission "Secrets d'Histoire" consacrée au Cardinal de Richelieu. Je me suis souvenue alors de ma visite en début d'année de la Sorbonne, où se trouve la chapelle mortuaire de Richelieu.
Je me suis aussitôt replongée dans mes photos de ce qui fût à une époque le plus grand collège de théologie d'Europe.
Bon ok le terme "tempête" est un peu exagéré j'avoue :) Mais en tout cas, il neigeait bien mardi dernier et j'en ai profité pour me faire une petite série de Paris tout blanc autour de l'Ile de la Cité.
J'ai d'ailleurs pris un gros risque de flinguer mon appareil car il n'est pas tropicalisé ! L'appel de la neige a été plus fort que la raison :) Heureusement il n'y a pas eu de casse...
La photo, j'adore ça. Plus qu'une passion c'est presque devenu une obsession. Je dégaine mon appareil photo en toute circonstance et mitraille sans vraiment prendre le temps de réfléchir au rendu de mon image. Sauf que c'est mal. J'en ai pris conscience au cours de la formation "Prise de vue numérique - niveau perfectionnement" menée par le photographe professionnel Gérard Planchenault, à la Nikon School.
Au coeur du quartier de Saint-Germain-des-Prés, dans les murs de l'hôtel d'Aubusson, se cache ce café au charme fou.
Au départ, j'y étais allée pour boire un café sur la terrasse du patio, qui est ouverte l'hiver grâce à son énorme parasol chauffant, mais comme il faisait vraiment très froid, je me suis réfugiée à l'intérieur.
Et là ça a été la bonne surprise, j'ai découvert juste après le bar, tel un décor de théâtre dissimulé derrière deux grands rideaux : le grand salon, une pièce grandiose avec ses énormes poutres au plafond, ses tapisseries d'Aubusson aux murs, sa cheminée monumentale et ses meubles d'époque.
Il m'a accompagnée durant 2 semaines : en extérieur, en intérieur, de jour, de nuit... j'ai pu ainsi le tester sous toutes les coutures.
La première chose qui m'a séduite c'est son format compact qui permet de l'emporter partout en toute discrétion. Je le glissais dans mon sac et pouvais m'en servir à tout moment.
Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, je me suis séparée de lui : adieu petit Nikon 1.
Et oui il y a quelques semaines Nikon m'a proposé de tester ce compact à objectifs interchangeables. J'avais le droit de prendre toutes les photos que je voulais, sans aucune restriction. Ensuite, l'idée était de leur faire suivre mes préférées, sans retouches, pour les soumettre à un vote du public. J'ai dit oui sans hésitation, surtout que j'ai déjà un Nikon, et que j'avais dans l'idée de m'acheter un appareil plus facilement transportable que mon gros reflex. Donc ça tombait très bien !
Ce qui me plaît le plus pendant mes pérégrinations, c'est de repérer des petits coins de paradis bien planqués. Dès que je peux pousser une porte cochère, je le fais sans hésitation, toujours à l'affût d'un joli patio, ou d'une charmante cour pavée agrémentée d'un jardin ou d'un potager. Alors c'est vrai, la plupart du temps je reste sur ma faim en atterrissant dans une cour intérieure plutôt quelconque... Mais parfois c'est la bonne surprise !
J'en rencontre dans tous les genres : champêtre, romantique, atelier d'artistes... , en voici un petit florilège :
Aujourd'hui je vous amène au coeur du 2ème arrondissement, entre la Bourse et le Palais Royal, à la découverte du plus luxueux des passages couverts parisiens.
Je ne rentre pas dans les détails architecturaux, le site de la Galerie Vivienne le fait bien mieux que moi, simplement sachez qu'elle est construite en 1823 par le président de la Chambre des Notaires Marchoux, d'après les plans de l'architecte François Jean Delannoy. Elle mesure 176 mètres de long, et son sol est entièrement recouvert d'une mosaïque signée Faccina, célèbre mosaïste italien du 19ème.
En lisant hier le post de Sheily sur la Cathédrale Russe, je me suis souvenue que j'avais préparé un post il y a un peu plus d'un an maintenant sur la plaine Monceau et que je ne l'avais jamais finalisé. Hum ! Mieux vaut tard que jamais ! Je vais donc y remédier de ce pas, en vous proposant une balade inspirée du livre : "Paris, promenades de charme dans le centre historique", de Pascal Varejka et Muriel Montini.
Vous trouverez un plan de la balade en bas de l'article.
Ce parcours permet de recroiser quelques sites dont je vous ai déjà parlés : la Rue Fortuny, le Conservatoire de Musique International, l'Hôtel Menier, la maison Loo, et le Parc Monceau.
Rendez-vous au 77-79 rue du Cherche-Midi pour vous promener dans les allées de cette sublime cour intérieure.
Aujourd'hui je vais revenir sur mes visites d'hôtels particuliers durant les journées du Patrimoine. Après l'Hôtel Châlon-Luxembourg, voici l'Hôtel de Beauvais, situé rue François Miron.
Pour l'historique, l'Hôtel de Beauvais fut construit en 1655 par Antoine Lepautre, premier architecte du Roi, pour Catherine de Beauvais. Les têtes de béliers sur la façade sont là pour rappeler le nom de jeune fille de la propriétaire (Catherine Bellier). Modifié au XVIIIe siècle pour la famille Orry par Robert de Cotte puis par l'architecte Beausire en 1730, il est transformé et loué au 19e siècle. Mozart y est reçu à l'âge de sept ans, pendant cinq mois, à l'occasion de sa première tournée parisienne.
Au 223 rue Saint-Martin, derrière une porte bleue, se cache le Passage de l'Ancre. Un passage découvert bordé de jolies boutiques colorées dont la boutique Pep's, le dernier réparateur de parapluies de Paris.
Encore un passage rempli de verdure qui nous fait oublier que l'on se trouve en pleine ville !
Cette année pour les journées du Patrimoine, j'ai ciblé les hôtels particuliers du Marais. D'ordinaire, je passe devant ces lourdes portes en imaginant quelles merveilles elles pourraient cacher.
Alors cette fois, c'était l'occasion d'assouvir ma curiosité et de visiter plusieurs de ces splendeurs : l'hôtel Bouthillier de Chavigny (la caserne de pompiers rue de Sévigné), le Mont de Piété de Paris (Crédit Municipal de Paris) où il était malheureusement interdit de prendre des photos, l'Hôtel de Beauvais (l'actuelle Cour d'appel de Paris) et l'Hôtel Châlon-Luxembourg.
Avec Fanny, je dois dire que ce dernier nous a particulièrement plu. Ce splendide hôtel fait de pierres et de briques est majesteux, cependant complètement délabré à l'intérieur ! Quel dommage de laisser cette propriété s'abîmer à ce point-là !
