Mes flâneries dans les rues de la capitale
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Quartiers historiques
Parallèlement à la chasse aux apparts, je me lance à la chasse aux fantômes. Vous connaissez celui du Luco ?
Plusieurs témoins affirment qu'ils ont rencontré dans le jardin du Luxembourg, des gens tout droit sortis d'une autre époque. Celui qui revient le plus souvent dans ces témoignages est surnommé "l'homme à la redingote".
Je vous raconte l'histoire la plus troublante.
J'ai découvert cette rue alors que j'étais en repérage pour un client, je ne savais pas alors que j'allais visiter un appartement précisemment dans cette rue quelques heures plus tard, et que mon client aurait un coup de coeur pour celui-ci.
Une petite rue au calme située à mi-chemin entre la Butte Montmartre et les Grands Boulevards dans laquelle, je suis sûre, il se plaira.
Je me suis demandée d'où venait le nom de cette rue, et j'ai appris qu'il s'agissait d'un hommage à un gardien de la Paix de la brigade fluviale, dénommé Charles Gaston Bailly, mort en tentant de secourir une femme de la noyade.
Vous l'aurez compris, aujourd'hui je vous invite à vous balader dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés.
Les photos sont fraîches d'hier, il faisait un temps propice pour la balade et pour m'adonner à mon activité préférée : la photographie. Après avoir aperçu Raymond Depardon en pleine action, c'est à mon tour de me lancer dans les rues de ce quartier au charme si particulier.
Comme toujours en bas de post, vous retrouverez le trajet que j'ai parcouru sur un plan.
Je trouvais que ce titre collait bien à cette sélection de photos : au bout d'une ruelle se dressent successivement la grande roue du jardin des Tuileries, la Basilique du Sacré-Coeur, la Cathédrale Notre-Dame, l'église Saint-Anne-de-la-Butte-aux-Cailles et la Tour Eiffel, comme si elles se retrouvaient prises au piège dans un étau de pierres.
Un quartier rempli de touristes que j'évite habituellement. Mais voilà pour mon pot de départ mes gentils collègues m'ont offert des cours photo, et le point de rendez-vous était sur le parvis de Notre Dame.
Ce fût l'occasion pour moi de changer un peu d'air ! En plus il faisait un temps magnifique, que du bonheur. Merci les amis !
Par ce temps pluvieux, que diriez-vous d'une petite balade abritée dans un passage couvert parisien ?
Je vous propose de plonger dans l'atmosphère singulière du Passage Verdeau, qui a gardé tout le charme de son époque. Il prolonge le passage Jouffroy, qui est plus connu car mieux situé, et pour lequel je consacrerai un post prochainement.
Quand j'ai traversé cette rue, je ne savais plus où donner de la tête tant les façades rivalisent d'originalité. J'ai dû passer 20 minutes à m'extasier devant ces petits bijoux et pourtant la rue n'est pas bien longue...
C'est dans cette rue que Dominique de Villepin a installé son cabinet d'avocat l'année dernière, au numéro 35 dans l'ancien atelier de Sarah Bernhardt. Pour l'anecdote, cet hôtel particulier est situé juste en face de la maison où grandit Nicolas Sarkozy jusqu'à ses 18 ans.
Je continue le tri de mes photos 2010, et je vous propose une sortie dans ce lieu incontournable qu'est l'Opéra Garnier. Ces images ont presque un an déjà, mes adorables copines m'avaient offert une place pour assister au ballet "La Dame aux Camélias" (merci encore les filles !).
Si vous voulez voir toutes les photos que j'ai prises ce soir-là, elles sont disponibles ici.
La semaine dernière, on s'est fait une petite sortie photos avec Marie et Julien. Ceux qui suivent le blog sur facebook ont déjà eu un aperçu de la promenade by night... retrouvez l'itinéraire de notre parcours en bas du post.
Ce petit passage couvert qui permet de relier la rue Saint-Denis à la rue Pasletro, a été construit en 1828 par Auguste Lusson. Aujourd'hui il n'a rien perdu de son charme, mais il semble inanimé, et on aimerait qu'il retrouve sa splendeur d'antan lorsqu'il essayait de copier son rival, le passage du Saucède.
Concernant son architecture, elle est assez inhabituelle car il possède une verrière arrondie, contrairement aux autres passages parisiens qui disposent pour la plupart d'une verrière à deux pentes.
Me revoilà après une longue absence. Ca me manquait je dois dire, mais bon pas beaucoup de temps en ce moment. Soupir.
C'est d'autant plus frustrant que j'ai plein de choses à vous montrer !
A commencer par cette jolie cour intérieure que j'ai découvert en sortant de chez Merci. Encore une fois, ma curiosité a été récompensée.
Si un jour, vous avez l'occasion de passer par le quartier de Bastille, faites un petit tour dans cette cour, elle vaut vraiment le détour. Allez j'arrête mes rimes en "our", ça devient lourd.
Elle tient son nom à une sculpture d'ours sur la façade, du côté rue.
Ces derniers temps, pas vraiment eu l'occasion d'aller me balader dans les rues parisiennes. J'ai donc décidé de piocher dans mes photos plus anciennes pour vous parler d'une mystérieuse femme sans tête. Peut-être l'avez-vous déjà croisée ? Elle se trouve à l'angle de la rue Le Regrattier et du quai Bourbon sur l'île Saint-Louis.
Mais qui se cache derrière cette énigmatique femme sans tête ?
D'après mes recherches, il y aurait deux réponses possibles...
Ouvert en 1799, il s'agit du passage couvert le plus ancien de Paris. Sa dénomination provient des deux rotondes (ancêtre du cinéma qui permettait d'admirer des vues panoramiques) qu'on trouvait à l'entrée du passage. C'est un lieu qui n'a pas perdu de sa popularité ni de son authenticité, on y retrouve de nombreux restaurants, dont le fameux "Arbre à Cannelle" qui a conservé ses splendides miroirs d'origine, mais aussi des boutiques spécialisées dans la philatélie et les cartes postales anciennes.
C'est dans cet immeuble, qui abritaient alors les bureaux du Journal "L'Aurore", que le 12 janvier 1898, Emile Zola remit à Georges Clémenceau, rédacteur en chef, sa lettre au Président de la République Félix Faure démontrant l'innocence d'Alfred Dreyfus et proclamant "la vérité est en marche et rien ne l'arrêtera". Le texte parut le lendemain sous le célèbre titre "J'accuse...!".
Et c'est aussi sans doute le plus beau ED du monde :)
Bien planqué derrière une porte de la rue de Charonne, ce passage vous fait voyager dans le temps. En effet, s'il n'y avait pas ces quelques scooters garés devant les ateliers de la ruelle, on pourrait croire que l'on est revenu dans le passé...
Un endroit unique et chargé d'histoire.
Invisible des rues avoisinantes, on ne s'attend pas du tout à trouver un tel spectacle en entrant dans le square... Les enfants et boulistes du quartier s'y donnent rendez-vous, ce qui peut déranger les personnes cherchant un peu de tranquillité, mais ce lieu a clairement un charme indiscutable et mérite d'être connu.
Datant de l'époque gallo-romaine, les arènes accueillaient fauves et gladiateurs pour des représentations théâtrales et jeux du cirque.
