Je n'avais jamais remarqué ce pavillon, pourtant très imposant, jusqu'à tout récemment. En fait, quand on emprunte la rue de Pyrénées, on ne voit que le dos du bâtiment, et donc il est difficile de deviner ce qui se cache derrière.
Il faut donc prendre la rue de Ménilmontant pour découvrir cet édifice, dernier témoin des maisons de campagne que se faisaient construire les bourgeois au 18ème siècle, afin de se détendre quelques jours. Cette folie a été bâtie en 1770 par Louis Moreau Desproux, qui s'est largement inspiré des villas de l'architecte italien Palladio. A l'époque, on y trouvait également une chapelle privée, des jardins avec serres et volières et une écurie pour vingt chevaux.