Au pied de la butte Montmartre, à la limite du quartier des Batignolles, se cache cette petite rue au passé ouvrier, aujourd’hui devenue privée. On l’imagine parfaitement au siècle dernier bien, plus animée, lorsque celle-ci accueillait des artisans. Le rez-de-chaussée était constitué d’un atelier tandis qu’à l’étage, se trouvait l’habitation du propriétaire ou locataire de sa famille.
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Villages de Paris
Jourdain, sur les hauteurs de Belleville, est un quartier très apprécié des bobos, pour son côté village, ses boutiques déco, ses bons commerces de bouche, sa jolie vue sur Paris...
Pour ma part, ce sont les cours intérieures qui me font craquer. Je ne les connais pas toutes, mais laissez-moi vous emmener dans cette ancienne cité ouvrière, habitée quelques temps par des moines.
Me voilà de retour après une longue pause... Encore un peu et je laissais passer une année entière ce n'était pas possible ! J'ai décidé de revenir avec une rue que l'on ne présente plus tant elle a été photographiée, mais qui curieusement ne figurait pas encore sur le blog.
A deux pas des Buttes Chaumont, cette petite partie du 19ème arrondissement vaut vraiment le détour. Autrefois destiné aux ouvriers qui travaillaient dans les carrières de gypse, le quartier, dit la Mouzaïa, tient son nom de la rue principale autour de laquelle il s'organise. Il s'agit d'un lieu-dit algérien rendu célèbre par des combats qui s'y sont déroulés lors de la conquête de l'Algérie par la France.
Allez allez on oublie les trombes d'eau qui s'abattent sur Paris en ce mois d'août, et on file se promener dans les rues pavées de Montmartre pour se remonter le moral...
Comme d'habitude, j'ai retracé mon parcours sur un plan. Départ : place Pigalle.
Nichée au coeur du 15ème arrondissement, cette étonnante cour intérieure fût probablement un ancien passage industriel du village de Grenelle. J'imagine que derrière cette grande façade en brique devait se trouver une manufacture, aujourd'hui réhabilitée en logements pour le plus grand bonheur des habitants !
Les vacances d'hiver débutent ce soir à Paris. Pour ceux qui ne peuvent pas partir en vacances et qui rêvent de dépaysement, je vous propose une petite balade dans le 13ème arrondissement dans un quartier aux allures de village.
Départ du métro Tolbiac - Arrivée métro Maison Blanche. Retrouvez le parcours sur une carte.
Chaque vendredi, l'Office du Tourisme et des Congrès de Paris prête son compte Twitter (@ParisOTC) à un blogueur. Le rédacteur en chef du jour partage ses endroits favoris, ses bonnes adresses...
Une super opé à laquelle j'ai été invitée à participer. C'était en août dernier ; j'avais alors choisi d'explorer le quartier d'Auteuil.
Au coeur du quartier du Petit-Montrouge se cache la villa d'Alésia, qui pour moi fait partie des plus jolies rues du 14ème avec la rue des Thermopyles et la Cité Bauer ses voisines au style plus champêtre. On y trouve de superbes maisons-ateliers aux façades Art Nouveau et Art Déco.
Cette étroite allée romantique reliant la rue Girardon à la rue Simon-Dereure (place Casadesus) est empruntée chaque jour par les promeneurs amoureux de Montmartre, en quête d'un air de la Butte d'autrefois, rurale et pittoresque. Au XIIe siècle, à cet emplacement se tenaient une ferme et un moulin dits "des Brouillards". Cette appellation provient des vapeurs d'eau émanant des nombreuses sources de ce petit plateau, et qui au contact de l'air frais formaient un manteau de brume dans le paysage.
Aujourd'hui je vous propose une balade autour du métro Pernety qui vous garantira un dépaysement total !
A commencer par la rue des Thermopyles, qui est certainement ma rue préférée de Paris. Si vous ne la connaissez pas, n'hésitez pas à traverser tout Paris rien que pour la voir, cette petite rue pavée qui respire la campagne vaut le détour. Elle est bordée de petites maisons ne dépassant pas 3 étages, et dont les façades sont envahies par les fleurs et toutes sortes de plantes grimpantes.
Ce micro quartier du 13ème arrondissement n'aurait pas pu s'appeler autrement : les rues qui le composent ont toutes des noms de fleurs. On peut ainsi se promener dans les rues des Orchidées, des Iris, des Glycines... et les maisons s'accordent à merveille avec ces appellations ; chacune apporte son petit lot de verdure et de couleur. Encore un coin qui nous fait totalement oublier que l'on est à Paris !
Il m'a accompagnée durant 2 semaines : en extérieur, en intérieur, de jour, de nuit... j'ai pu ainsi le tester sous toutes les coutures.
La première chose qui m'a séduite c'est son format compact qui permet de l'emporter partout en toute discrétion. Je le glissais dans mon sac et pouvais m'en servir à tout moment.
Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, je me suis séparée de lui : adieu petit Nikon 1.
Et oui il y a quelques semaines Nikon m'a proposé de tester ce compact à objectifs interchangeables. J'avais le droit de prendre toutes les photos que je voulais, sans aucune restriction. Ensuite, l'idée était de leur faire suivre mes préférées, sans retouches, pour les soumettre à un vote du public. J'ai dit oui sans hésitation, surtout que j'ai déjà un Nikon, et que j'avais dans l'idée de m'acheter un appareil plus facilement transportable que mon gros reflex. Donc ça tombait très bien !
Je ne sais pas vous, mais moi je suis en manque de soleil ces jours-ci. Pas de vacances prévues prochainement, alors je n'ai pas trouvé mieux que de me replonger dans mes photos de l'année dernière, au mois de mai lorsqu'il faisait un temps superbe. Nostalgie !
Direction la butte Montmartre donc, et qui dit "butte" dit grimpade... Une petite montée des marches de la rue Paul Albert et me voilà sur cette jolie place verdoyante, où il fait bon s'arrêter et profiter du soleil.
Ce qui me plaît le plus pendant mes pérégrinations, c'est de repérer des petits coins de paradis bien planqués. Dès que je peux pousser une porte cochère, je le fais sans hésitation, toujours à l'affût d'un joli patio, ou d'une charmante cour pavée agrémentée d'un jardin ou d'un potager. Alors c'est vrai, la plupart du temps je reste sur ma faim en atterrissant dans une cour intérieure plutôt quelconque... Mais parfois c'est la bonne surprise !
J'en rencontre dans tous les genres : champêtre, romantique, atelier d'artistes... , en voici un petit florilège :
Après ma balade la semaine dernière dans le 13ème arrondissement (souvenez-vous le spam de photos Instagram sur Twitter) c'est sans surprise que je vous parle aujourd'hui du Square des Peupliers, une des petites pépites de cet arrondissement que je ne connaissais pas du tout. Dans le même esprit que "La Campagne à Paris", mais en version miniature, il forme une boucle bordées de maisons, ornées pour la plupart d'une jolie marquise et entourées de coquets jardinets. Pas besoin de sortir de Paris pour se promener à la campagne !
Jeu de mots facile pour vous faire découvrir l'impasse Poule, un petit trésor caché de la rue des Vignoles. Cette rue, bien connue des habitants du 20ème, est véritablement truffée d'impasses, on y retrouve notamment les impasses : de Bergame, des Souhaits, de Casteggio, Rolleboise, Rançon, Satan ou encore dans un autre style l'impasse des Crins...
Vous ne savez pas quoi faire ce week end ?
Je vous conseille de faire le tour des ateliers de Ménilmontant, qui ouvrent leur porte aujourd'hui jusque lundi. Et tant que vous êtes dans le coin, vous devez impérativement faire un tour dans la rue Oberkampf, elle renferme de superbes cités fleuries comme la Cité du Figuier par exemple, dont je suis tombée complètement amoureuse :
Ou dans un patelin paumé, au choix. Non mais que s'est-il passé sur la Butte-aux-Cailles pour qu'on ne croise personne dans les rues ?
J'ai parcouru mon chemin quasiment sans croiser âme qui vive.
Pourtant la première fois que je suis grimpée là-haut sur la colline, c'était un soir de 21 juin, à l'occasion de la fête de la musique et les rues étaient bondées, il y avait une ambiance de folie.
Me revoilà presque 10 ans après, en plein mois d'août et pas un chat dans les rues. Un contraste plus que saisissant.
Je trouvais que ce titre collait bien à cette sélection de photos : au bout d'une ruelle se dressent successivement la grande roue du jardin des Tuileries, la Basilique du Sacré-Coeur, la Cathédrale Notre-Dame, l'église Saint-Anne-de-la-Butte-aux-Cailles et la Tour Eiffel, comme si elles se retrouvaient prises au piège dans un étau de pierres.